Agression au sein de KDS/ Le policier s’explique : « ils auraient pu arracher mon arme »

Article : Agression au sein de KDS/ Le policier s’explique : « ils auraient pu arracher mon arme »
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14 octobre 2023

Agression au sein de KDS/ Le policier s’explique : « ils auraient pu arracher mon arme »

Jeudi 12 octobre au soir, une capsule d’un policier au sein de KDS a fait le tour de la toile. Venu pour assurer la sécurité au sein de la société, le flic a usé de son arme pour disperser des souscripteurs hostiles, surchauffés et bellicistes. Quelques heures plus tard, le journal en ligne Afriksoir.net titrait dans ses colonnes : « un policier tire sur un souscripteur dans une confrontation au siège de KDS Holding. » Avant de démontrer par des images exclusives que cet intitulé a été fait sans investigation et rien qu’à partir des émotions et des colportages de Facebook, nous tenons à donner une information capitale.

Le vendredi 13 octobre, dans la matinée, nous nous sommes rendus au siège de KDS Holding. En y interrogeant les occupants et les responsables de la société, il a été révélé qu’aucun membre du journal afriksoir.net ne s’est rendu dans les locaux de l’entreprise pour recouper les informations. Sans être allés visiter la scène de l’échauffourée, ils n’ont émis non plus aucun appel auprès de la structure de Transport, encore moins à l’endroit du policier indexé. Dans ce cas, peut-on se hasarder à proposer un titre aussi tendancieux sans s’en être assuré de la véracité ? En réalité, ce titre a été élaboré rien qu’à partir des émotions et des ramassis des réseaux sociaux. Il faudrait faire preuve de perspicacité les prochaines fois.

Ceci dit, ayant été nous-mêmes sur la scène de l’altercation, nous nous sommes entretenus avec des témoins souscripteurs en plus de poser nos questions au policier Kouamé qui fait l’objet de la polémique. Ce dernier atteste avoir été agressé physiquement, ses collègues et lui, par une multitude de souscripteurs qui se sont interposés sur leur route en vue de s’en prendre physiquement au PDG Koffo Doga Sevérin. Craignant que son arme ne lui soit arrachée, le policier a dû faire des tirs de sommation au sol, sur le carrelage, tel que nous voyons l’impact sur l’image que nous pouvons vous présenter ci-dessous.

Scène de l’échauffourée. Impact des tirs dans les carreaux.

Le policier Kouamé affirme avoir réussi à se délivrer de l’emprise des agresseurs, seulement après ses tirs de sommation auxquels il a été contraint. L’instant d’après, le garage a pu être ouvert, et les gardes et le patron sont partis en voiture, en trombe.

Avant que tout cela n’arrive, le policier rend son témoignage sur ce qui s’est passé précédemment : « Depuis le matin, on a informé les souscripteurs que leurs paiements se feraient par voie bancaire parce que le Comité de veille du Trésor public en a décidé ainsi. Mais tard dans la nuit, ils étaient encore dans nos locaux, dans une attitude vraiment belliqueuse. Nous savons qu’ils se sont constitués en groupe sur les réseaux sociaux et ont des administrateurs qu’ils écoutent. Nous avons appelé ces derniers pour qu’ils leur rapportent notre message, en leur demandant de rentrer chez eux. Malgré la médiation qui a été faite par certains de leurs pairs, ils n’ont rien voulu entendre. Cependant, nous avons peut-être sous-estimé leur nocivité. À 22 heures 30, nous sommes descendus avec le PDG, afin de rejoindre nos domiciles respectifs. Les agresseurs se sont interposés sur notre route, disant qu’on ne sortirait pas sans avoir payé leurs jetons. Le PDG a voulu monter dans sa voiture, et ils l’en ont empêché.

Je suis allé moi-même vers le portail pour tenter de l’ouvrir, et ils en ont profité pour me tabasser. Je me suis dit, dans leur fougue, si jamais ils m’arrachent mon arme, qu’est-ce qui pourrait advenir ? Je me disais aussi qu’il aurait pu avoir des infiltrés parmi eux, pour nous faire du mal. Vu la tension et leur nombre abondant, j’ai pris des mesures sécuritaires en faisant des tirs de sommation au sol, le garage n’offrant pas de ciel. Ce n’est que comme ça qu’on a pu se tirer de leur emprise. Les éclats de carreaux ont blessé au pied l’un de nos agresseurs. Nos collaborateurs restés sur le lieu l’ont accompagné au 30ème arrondissement où il a été entendu par un officier qui a constaté son état. Ensuite ils sont allés au CHU d’Angré où le médecin a attesté qu’il n’y a pas eu d’impact de balle au pied, mais d’éclat de carreaux. »

Le pied de l’agresseur des policiers, lors du passage au CHU d’Angré


Aussi vrai qu’il est recommandable à un policier de ne recourir à son arme à la limite du possible face à des civils hostiles, il est important de rappeler que l’uniforme d’un policier est représentatif de l’autorité régalienne et que nul citoyen n’a le droit d’outrager un corps habillé encore moins porter atteinte à son intégrité physique.

Interrogés sur les circonstances des évènements survenus ce jeudi à KDS, certains des souscripteurs ont préféré botter en touche. Sans nier être restés dans les locaux de la société jusqu’à 22 heures passées, ils soutiennent que c’est le non-paiement de leur rémunération qui pourrait expliquer les dérives.

Commentaire d’un souscripteur sur l’échauffourée. Une partie floutée en raison des caractères qui peuvent paraître inélégants


Leur priorité est de rentrer seulement dans leurs fonds. KDS, qui s’est déjà engagé à cela sous le regard du Comité de veille, souhaite une attitude responsable de la part de ses partenaires, en vue de s’acheminer chronologiquement vers un dénouement heureux de la situation. De toute façon, la violence n’a jamais rien résolu, et en de telles circonstances, comme la langue et les dents, chaque partie gagnerait à préserver les acquis pour une issue lumineuse au bout du tunnel.

Louis-César BANCÉ

banceglory@yahoo.fr

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Commentaires

Lorris
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Avant de mettre un article sur la toile faudrait d'abord aller sur le site et récolter les informations suivies des preuves.
Vous étiez tous entrain de juger le policier mais les investigations d'un journaliste dévoué nous montrent ce qui c'est réellement passé. Il s'est défendu comme il le pouvait.

Mamadou junior Ahibo
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Koffo refuse de nous rembourser et s’est ceki occasionne ses divergences. il s’est fait de la fortune grâce à nous les souscripteurs mais ne pas respecter les dates de payement kil délivre de sa propre volonté en les changeant à chak fois depuis 6mois est un manque de considération et le rend fautif en notre guise. Cet homme blessé est un souscripteur ki veux ses fonds et non un agresseur. Il souffre comme nous autres ki avons investir tout nos économies et n’arrive plus à mem payer le loye. Que Dieu prône la justice et ouvre les yeux de nos autorités pou ne pas drainer dans ce mensonge et nous aider à sortir de cette pénible situation🙏

Louis-César BANCÉ
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Les autorités sont représentées par le Comité de veille du Trésor public. L'État ne peut pas faire plus que ça. Le seul capable de vous donner gain de cause, c'est monsieur Koffo. Je suis persuadé qu'il arrivera à donner satisfaction à tous !

Loukman
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Un souscripteur qui s'en prend physiquement à des gens est un agresseur. Appelons les choses par leurs noms

Smalto
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Monsieur bancé franchement vous decevez certains ivoiriens.soit vous vous posez pas les bonnes questions soit vous faites semblant de ne pas vous posez les bonnes questions.esque ces personnes étaient avant agressive ?esque ces personnes restaient avant dans les locaux jusqu'à 22?il ya des gens qui ont souscrit sans rien recevoir,pour le remboursement de leur fond, KDS donne a chaque fois des dates et mm des contrats sans les respecter.et ce jeu du chat et la souris dure maintenant bientôt 1ans pour les nouveaux souscripteur.des pères et mères de famille qui ont tout mis leur économie dans KDS avec la rentré qui s'annonce et les charges au quotidien vont toujours défiler sans qu'on leur donne un centime.mais la patience a des limites.certains sont sur le point d'être chasser par leur propriétaire.comme on le dit "cabri mort n'a pas peur de couteaux".au lieu de défendre ces pauvres gens qui ont tout perdu,ces souscripteur ,au lieu plaider pour leur cause ,de mettre les responsables de KDS devant leur responsabilité ,vous faites le contraire.moi j'aimais votre plume mais j'ai l'impression que votre esprit a été détourné.A l'origine ces personnes sont des pères et mères de familles responsable et respectables.on ne peut pas les qualifiés d'agresseur.depuis près 1ans on les répète toujours les mm paroles,les mm phrases,les mm promesses sans suite.or pendant ce temps là société KDS travail,paye de nouveaux car climatisation,se lance maintenant dans la restauration sur le dos de ces pauvres gens . défendre KDS c'est cautionner cela.tout ce que ces souscripteur demande c'est le remboursement de leur fond pour certains et la continuité de la paye pour d'autres.ils ne veulent ni avoir des histoires avec KDS ni la faillite de l'entreprise encore moin la mauvaise presse mais seulement leur argent,c'est pkw ils ont patienté jusqu'à maintenant mais encore une fois la patience a des limites.et l'accumulation de promesses,de contrat,de dates non respectée débouchent souvent sur ce genre d'accident. L'entreprise KDS a intérêt à jouer franc jeu avec les souscripteurs pour le bien de tous, Merci

Anikitom
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Est-ce votre impatience qui doit justifier votre violence?

LCB
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Je comprends vos peines. Mais dans cet article je suis dans une posture de restauration de la vérité sur ce qui s'est passé la nuit du jeudi au sujet d'un policier agressé.

Et mon message pour vous est de vous dire que l'attitude de belligérance que vous adoptez à cause de votre ras-le-bol, risque de causer votre propre perte. Vous ne souhaitez pas de fermeture ou de faillite. Pourtant votre attitude réunit tous les ingrédients pouvant aboutir à ces conséquences malencontreuses. Le mieux est que la société travaille dans la quiétude pour vous rembourser. À vous entêter à agir autrement, vous ferez en sorte qu'un jour il sera trop tard...

BALLIET VAMI FERDINAND
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Merci bien à ce journaliste qui éclaire la lentenne de tous.
Il faut dire que le policier a été clementavec ces agrèsseurs, oui je dis bien clement, car son rôle est de proteger le PDG.
Nous sommes dans un Etat de droit, et dans un Etat de droit on pause les actes avec élegance; ces delinquants ne sont pas des souscripteurs pour moi. Car un souscripteur, une personne qui a investir ne peux proner l'argument de la violence pour rentrée en possession de son investissement, il y'a plusieurs manières sauf la violence.
Arrêtons ce jeux d'esprit de violence.

Sikiman
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Je suis souscripteur, et je déplore le comportement belliqueux de certains, les versements se passaient bien jusqu'à ce que l'état de côte d'Ivoire, s'immisce dans le bizness. Les véhicules sont en circulation. Il y a ceux qui doivent être remboursés intégralement de façons échelonnée c'est à dire les nouveaux souscripteurs du mois de mars et les anciens souscripteurs qui veulent mettre fin à leur investissement. Donc qu'ils arrêtent de foutre la merde.

BALLIET VAMI FERDINAND
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Merci bien à ce journaliste qui éclaire la lentenne de tous.
Il faut dire que le policier a été clement avec ces agrèsseurs, oui je dis bien clement, car son rôle est de proteger le PDG.
Nous sommes dans un Etat de droit, et dans un Etat de droit on pause les actes avec élegance; ces delinquants ne sont pas des souscripteurs pour moi. Car un souscripteur, une personne qui a investir ne peux proner l'argument de la violence pour rentrée en possession de son investissement, il y'a plusieurs manières sauf la violence.
Arrêtons ce jeux d'esprit de violence, sa ne profite a personne.
Plutôt allons sur le chemin de la discution, la patience. Car tous nous voillons la flôtte de véhicule de KDS, elle est nombreuse; donc ce qui veux dire que nous serons tous payer.
Très cher soyons patients

Akbar
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Ce sont ses gens de souscripteur qui après l'obtention de leur véhicule,roulent dans pays là pour agressée les citoyens..bravo à mr kouame d'avoir fait ton boulot...