Société KDS : quand des souscripteurs imprudents veulent se faire hara-kiri
Dans le domaine du transport en Côte d’Ivoire, la société KDS, qui s’est imposée comme leader avec un millier de véhicules dans sa flotte, est sur le feu des projecteurs. Une vague de souscripteurs désireux de rentrer en possession de leurs fonds, font recours à la violence en vue de se faire exaucer. Plusieurs fois, le siège de la société a été la cible de brutalité de souscripteurs dont les agissements empêchent le personnel de KDS de travailler dans la sérénité afin de pouvoir donner satisfaction à tous ceux qui lui ont accordé leur confiance.
Monsieur Koffo Doga Séverin, engagé fermement dans la résolution de l’équation, reste parfois au bureau jusqu’à des heures tardives, pour répondre aux préoccupations de ses partenaires. Si certains parmi eux repartent satisfaits, d’autres, par contre, doivent encore patienter pour toucher leurs rétributions, les paiements se faisant en fonction des bénéfices générés par les véhicules de la société et dont tout le monde constate la forte présence sur le terrain.
Cela ne devrait-il pas rassurer les uns et les autres et les amener à s’aligner dans une résolution chronologique et pacifique de la situation ? Pourquoi ne pas se conformer à l’agenda alternatif proposé par la société surtout que la violence, au lieu de résoudre un problème, ne fera qu’envenimer les choses ?
Monsieur Koffo Doga Séverin, PDG de KDS
En réalité, les agissements d’une vague de souscripteurs agités, vont à l’encontre de leurs propres intérêts. La sagesse dit qu’on ne doit pas verser du sable dans son attiéké ; les souscripteurs et KDS formant une même assiette.
Dans les mois à venir, la résolution de la crise sera totale ! Ça pourrait peut-être prendre six mois, ou même douze, mais tous les souscripteurs rentreront intégralement dans leurs rétributions. Il ne peut en être autrement avec la capacité automobile de KDS qui ne demande que du temps pour en venir à bout de l’équation. Mieux vaut un problème qui sera réglé avec le temps qu’un problème qui ne pourrait être réglé du tout. C’est cette sagesse qu’a le souscripteur N’guessan Martial qui nous a donné une copie de son contrat avec KDS. Martial dit s’être engagé avec deux contrats, l’un sur l’offre de 1 million de francs CFA, et l’autre, 4 millions.
En sept mois, la société lui a versé 4.800.000 francs. Après, il y a eu une période creuse. Mais étant donné qu’il s’est engagé dans le partenariat, il ne souhaiterait pas poser des actions qui vont écorcher une entreprise dans laquelle il a déjà son investissement.
Ce n’est pas la fronde qui résoudra le problème, mais la voie pacifique, argue-t-il. Martial a invité les frondeurs à ne pas verser du sable dans leur propre attiéké : « je suis aussi souscripteur à KDS. Mais que gagnons-nous à invectiver la société ? C’est nous-mêmes qui sortirons perdants si nous envoyons la société à sa perte. Sachons raison garder. C’est pour cela j’invite mes amis souscripteurs qui pilotent la fronde à bien réfléchir sur les conséquences de leurs agissements.
À qui cela dessert-il ? Mais à nous-mêmes ! J’invite Motowé Evandé, Marcel Tibé-Bi, monsieur Konan, madame Coulibaly, et tous ceux qui font la fronde, à bien réfléchir. C’est vrai que ça peut être difficile, mais de grâce, ne nous faisons pas hara-kiri. »
KDS travaille à donner satisfaction à tous ses partenaires. Le temps et le travail se chargeront de donner le sourire à tous, et bientôt la crise ne sera qu’un mauvais souvenir !
LCB
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