Tiken Jah surpris par la montée en force d’un nouveau reggaeman ivoirien

Article : Tiken Jah surpris par la montée en force d’un nouveau reggaeman ivoirien
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9 septembre 2021

Tiken Jah surpris par la montée en force d’un nouveau reggaeman ivoirien

La Côte d’Ivoire connaît depuis des décennies deux grands faiseurs de reggae qui ont su, par leurs talents, s’imposer sur le toit de la musique mondiale : Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly. Il y a aussi Ismaël Isaac qui a pu tirer son épingle du jeu à travers ce genre musical, seulement que son aura est resté stagnant au plan national…

Après Alpha Blondy et Tiken Jah, la Côte d’Ivoire qui occupe une place de choix au plan mondial du reggae pourra-t-elle connaître un autre chanteur du genre pour porter très haut le flambeau de la musique de Jah à l’instar de Blondy ? Lors du festival Yop reggae Festival qui s’est déroulé le 22 août 2021 à Yopougon et auquel j’ai assisté, un reggaeman ivoirien, multi-instrumentiste et accompagné d’un orchestre magistral, a séduit le public et ses pairs parmi lesquels Tiken Jah Fakoly. L’auteur de  »Mangecratie » s’est demandé quel était ce chanteur dont l’orchestre n’a manqué d’aucun élément sur scène. Il venait avec une section cuivre pour un live électrique (trompette, trombone, saxophone ).

Tiken Jah Fakoly, invité d’honneur lors du festival, a été subjugué par le passage de ce reggaeman ivoirien qui n’est autre que Jah Light, qu’on ne présente plus dans le milieu de l’interprétation. Il est aujourd’hui le fer de lance de AZK productions, un grand label basé à Abidjan et qui organise des concerts en déplaçant les plus illustres figures de la musique reggae.

Aujourd’hui, Jah Light, après 20 ans d’interprétation passés à servir les amoureux du reggae, a mis le rideau sur un épisode de sa carrière pour embrasser un autre chapitre, celui d’auteur-compositeur-interprète. Chantant majoritairement en anglais, ce reggaeman est à lui seul un cocktail de Bob Marley, Don Carlos, Jaguer, Culture, bref, une pléiade de dinosaures du reggae qu’il a interprétés durant deux décennies. Et qui lui ont au final apporté une personnalité unique, un style hallucinant, un style tout simplement Jah Light, lumineux.

Pour la petite histoire, Jah Light, dans son premier album intitulé « Almighty Zion Keepers », a, à travers le titre 7, « Who can save », enregistré un featuring avec Don Carlos, le célèbre Jamaïcain à la renommée internationale.

Du jamais vu pour un artiste qui fait ses premiers vagissements à travers ses 13 titres. C’est dire que la confiance que les grands du reggae mettent en Jah Light, est énorme. Alpha Blondy disait d’ailleurs du bien de lui en lui prédisant une carrière resplendissante ! Les chansons du jeune chanteur sont déjà jouées dans les plus grandes tribunes américaines et occidentales avec un retour positif des auditeurs.

Avec Jah Light, le reggae made in Babi a encore de beaux jours devant lui. La relève est assurée !

« Politique vampire, ça va nous rendre zombie !??», un air du chanteur. Jah !

Louis-César BANCÉ

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